Réunion amicale d’informations sur les questions et travaux en cours de membres de la SHMR (bibliothèque Guillaume Briçonnet) mercredi 05 décembre 2018

vitraux de la bibliothèque diocésaine Guillaume Briçonnet

Bonjour à tous

Notez bien la prochaine réunion le mercredi 9 janvier 2019 à 10h30.
En vous souhaitant de très bonnes fêtes de fin d’année.
Le Bureau de la SHMR

Présents : Mme J. Vitry, MM., J. Blanchard, P. Charon, J.-L. Duffet, R. Peneau, J. Trouchaud  et M. Villaume.  

  1. A. Durieux évoque plusieurs questions 

a. Alain Durieux évoque la contestation soulevée en 1759 par les deux apothicaires meldois, Jean-Baptiste COSTEL et Simon Pierre AUBLAN, contre l’installation, rue Croix-Chapeau, du jeune Pierre François DESPREZ, qui avait pourtant été autorisé par la Faculté de médecine de Paris à ouvrir à Meaux une boutique d’apothicaire. Le conflit a donné lieu à de nombreux rebondissements, mais trouvé sa conclusion au parlement de Paris qui, par un arrêt du 7 juillet 1762, a donné raison au jeune DESPREZ. Celui-ci n’était d’ailleurs pas un « nouveau venu » à Meaux, puisqu’il était fils d’un marchand boucher de la paroisse Saint-Faron, et qu’il avait été apprenti chez Nicolas Claude Dassy, épicier.  

L’étude de cette longue procédure permet d’en savoir plus sur la société meldoise au XVIIIe siècle, grâce à des recherches approfondies sur les différentes familles concernées et leurs liens de parenté ou d’alliance. Jean-Louis Duffet se propose de compléter la documentation réunie, grâce à ses propres investigations. 

  b. Ainsi, ces recherches conduisent Alain Durieux à tenter de reconstituer l’existence mouvementée de Jean-Baptiste Charles LEBEL (1773-1840), petit-fils, fils et frère d’apothicaires, lui-même requis le 18 vendémiaire an 2, pour « faire le service d’élève en pharmacie » à l’hôpital Ste Marie, avant de s’endetter comme marchand de draps, au point que, pour échapper à ses créanciers, il cherchera un refuge dans les armées impériales en qualité de commissaire des guerres adjoint. Le colonel Presson apporte sa contribution au travail entrepris par Alain Durieux, en consultant le dossier de l’intéressé au Service historique de l’Armée de Terre à Vincennes, qui réservera certainement des surprises !

c- le sujet concernant Albert Guillon (1801-1854), un meldois peu ordinaire : musicien-sériciculteur, sera envisagé à la prochaine réunion.

  1. D. Sarazin-Charpentier 

Ne pouvant pas être présent, nous a écrit sur sa recherche en cours concernant le général Henri Mordacq qui a été le chef du cabinet militaire de Clémenceau de 1917 à 1920. Il fut au collège Jules Ferry de Coulommiers en 1879 et il est envisagé de donner son nom au campus de Coulommiers regroupant le lycée général Jules Ferry, le lycée professionnel Georges Cormier et le CFA Henri Mingam. Déjà bien informé par Etienne Raïga-Clémenceau, fils du journaliste François Clémenceau lui-même petit-fils du général Mordacq et auteur d’une page très complète du site Wikipedia à ce sujet, il recherche la collection du Bulletin de l’Association amicale des anciens élèves de l’institution et du collège de Coulommiers, sachant qu’il figure comme membre d’honneur dans le numéro de 1928 de ce bulletin. Ni les archives départementales, ni des anciens de coulommiers ni l’actuel collège Madame de La Fayette ne possèdent ces bulletins.

Toute information de la part des sociétaires de la SHMR pouvant l’aider dans cette requête lui serait utile (ce que les membres présents n’ont pu lui fournir).

  1. B. Langou

A demandé par courriel (malheureusement tronqué) des informations sur la famille Cochon dit La France : François, postillon à la poste aux chevaux à Meaux ; son fils Charles Hippolyte, marchand faïencier à Meaux ; le petit-fils Alexandre Hippolyte, né le 27 janvier 1820 à Meaux, époux d’Aline Bérénice Beuve, fille du médecin de Monthyon, pharmacien,  demeurant en 1881 au 8 rue du faubourg Cornillon et décédé le 13 février 1884, 6 quai Bellevue. Lui-même et son fils Alfred né en 1846 à Meaux, employé de commerce 6 rue d’Enghien à Paris, demandent et obtiennent, par décret du 3 octobre 1882,  de s’appeler dorénavant Lafrance. Lui transmettre par l’intermédiaire de la SHMR toute information à ce sujet.

  1. J. Vitry

Etudie actuellement la reconstruction des moulins de l’Echelle à Meaux après leur incendie en 1844. Toute contribution sur ces évènements sera la bienvenue.

  1. M. Villaume

a trouvé dans la documentation des notaires en ligne des archives départementales les testaments de deux évêques de Meaux, à savoir Jean de Vieuxpont, successeur différé de Louis de Brézé (décédé en 1589), après longue vacance du siège et d’autre part Dominique de Ligny prédécesseur de Bossuet. Il demande si leur publication dans le bulletin peut-être intéressante : réponse évidemment positive.

  1. J. Trouchaud
  • Propose, à l’occasion du 500e anniversaire de la Réforme, une conférence sur les liens entre les membres du Cénacle de Meaux et les humanistes du bassin rhénan, sujet qu’il a récemment présenté à la bibliothèque de Sélestat. Date et lieu à fixer.
  • Il suggère d’organiser pour les membres de la SHMR une visite du site gallo-romain de Gisacum (Vieil-Evreux) à laquelle pourraient être conviés des élus de Meaux afin de les sensibiliser à l’intérêt touristique de notre site de La Bauve.
  • Il propose de faire projeter un film-conférence sur J-F Cail, un des fondateurs et financeur de la sucrerie de Villenoy par son co-auteur Daniel Bour.
  1. J.-L. Duffet 

Faute de temps les sujets qu’il avait indiqués par courriel n’ont pas pu être évoqués : ils seront donc envisagés par priorité lors de la prochaine réunion. En revanche il revient sur sa proposition de faire une visite guidée de l’exposition Charles Stanislas Léveillé au musée Bossuet avant sa clôture le 16 décembre : il lui est suggéré de fixer rapidement une date qui sera diffusée à l’ensemble des sociétaires de la SHMR. 

Prochaine réunion prévue le mercredi 9 janvier, même lieu, même heure.