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Le Cénacle de Meaux (1521-1525) avec ses acteurs principaux, l’évêque Guillaume Briçonnet, Lefèvre d’Etaples et Marguerite d’Angoulême, tous trois lecteurs convaincus d’Érasme, du fait de l’origine de ses membres, s’inspira indéniablement du mouvement humaniste et en utilisa largement les outils à commencer par l’imprimerie. Cependant, il se consacra essentiellement à une œuvre réformatrice diocésaine et à son application plus large à l’intérieur de l’Église.

En un sens, il est donc à considérer différemment d’une part de l’élan humaniste tant alsacien qu’outre Rhin et d’autre part des réformes radicales d’inspiration luthérienne comme celle que connut la ville de Strasbourg. Pourtant, des liens existaient par delà les frontières d’alors. Ce fut le cas des contacts qu’eût Beatus Rhenanus, humaniste sélestadien, ami et admirateur du « prince des humanistes », aussi bien au collège du Cardinal Lemoine qu’au sein de l’imprimerie Estienne lors de son séjour parisien avec quelques futurs « Bibliens », qu’à Strasbourg pendant le temps où ceux des réfugiés du Cénacle de Meaux s’y trouvèrent. Mais ils cessèrent quand il devint évident pour lui que ce qu’avait souhaité le camp des modérés dont il était, avait échoué et allait aboutir à un grave schisme religieux et de violents excès.

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